samedi 27 février 2010

LE PLAN B N°22





LE PLAN B N°22
(Janvier-février 2010)





Au sommaire

Pourquoi Le Plan B n’augmentera pas les salaires (p. 3)

Que ferez-vous quand vous aurez pris le pouvoir ? Jugeant la perspective trop lointaine, les principaux partis de gauche débobinent un catalogue invertébré de réponses. Les grands travaux idéologiques (GTI) lancés cette année par Le Plan B pallient cette défaillance et façonnent la tourbe des idées progressistes.
Un peu moins de caviar dans les nouilles (p. 4)

« Les milliardaires ont perdu la moitié de leur fortune en 2008 », titrait Les Echos le 12 septembre dernier. Bouleversée par cette tragédie, la presse américaine a inventé un nouveau journalisme social : l’immersion chez les millionnaires contraints par la crise à brader leur jet privé.
Le « patronat bolivarien » s’enfuit avec la caisse (p. 5)

La citrouille patronale peut-elle se métamorphoser en carrosse socialiste ? Au Venezuela, le président Chavez n’a pas encore trouvé la baguette magique…
Bonté sans frontières à Haïti (p. 6)

Chaque catastrophe naturelle dans un pays pauvre donne aux pays riches l’occasion de relancer leur production de glucose humanitaire. ONG héroïques, médias miséricordieux et banquiers altruistes déferlent alors sur les champs de décombres…
Le débat sur l’identité nationale : la farandole des bavards (p. 8-9)

Début novembre 2009, Nicolas Sarkozy et Eric Besson lançaient le « débat sur l’identité nationale ». Tablant sur l’incontinence des éditorialistes et autres professionnels du spectacle toujours prêts à pétitionner contre le fascisme qui vient, ils escomptaient saturer l’espace médiatique de bavardages et de cris d’orfraie. Objectif atteint.
Diviser pour mieux privatiser (p. 10-11)

Une paix sociale miraculeuse règne dans le port de Dunkerque : alors que les compagnies privées ont pris les commandes et divisé par quatre les effectifs, les dockers n’ont pas fait une minute de grève depuis dix-huit ans. Un cas unique dans les annales d’une profession réputée pour sa résistance énergique aux réformes. Le Plan B a enquêté sur ce mystère.
L’affaire Demorand devant l’ONU (p. 12-13)

L’animateur de la tranche matinale de France Inter mène campagne pour un journal moribond et une multinationale de l’informatique. Le Plan B a porté l’affaire devant les plus hautes autorités internationales…
Thomas Sankara, le sardon africain (p. 14)

De 1983 à 1987, un militaire fâché avec la discipline a mené le Burkina Faso vers une expérience inédite : l’autosuffisance alimentaire, l’égalité des sexes et la rupture avec la tutelle néocoloniale. Ainsi, son passage n’aura pas laissé que des bons souvenirs au Parti de la presse et de l’argent africain (PPAA)…
La prose combat du roi des rappeurs balladuriens : Abd Al Malik (p. 15)

Retour sur la prose de Régis Fayette-Mikano, alias Abd Al Malik, fraîchement devenu chevalier des Arts et Lettres. Attention, « c’est du lourd ».
Le procès de Nicolas Demorand (p. 16)

Aux yeux de la justice sardone, il y a pire que de ripoliner la propagande sociale-libérale en lui donnant un coup de jeune et une image branchée : l’incapacité à retenir un rire chevalin avant même l’heure du déjeuner.

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